lundi 17 novembre 2014

OCTOGRAPHE a présenté " Au Creux des Souvenirs " à EpiScènes


... petit à petit ils sont arrivés...le bar était ouvert, les petits ballons de blanc, les bières mousseuse trônaient déjà sur les tables, la chaleur de cette fin de journée pluvieuse montait doucement mais régulièrement, les amis entrouvraient la porte, regardaient puis entraient en souriant, des embrassades ,une ancienne élève, une ex-collègue, des acteurs d'une même compagnie, des amis du "temps libre", des curieux aussi...
le guitariste a joué du Marcel Dady et le group
e Octographe a lu quelques extraits de son dernier roman. Oh pas trop ! histoire de ne pas déflorer le suspens ( " On dit " le suspend madame" m'avait reproché un inspecteur de Lettres" )... puis des échanges, des questions et des réponses, des signatures et une belle photo des quatre "écrivants " ._ allez on se lâche, on les nomme: Jacqueline, Dany, Henri et Olivier_ belle photo donc avec notre amie Françoise qui nous recevait à EpiScènes et qui nous avait offert la couverture de " Au Creux des Souvenirs ".
Au final une fort belle soirée conviviale à souhait comme on les aime. Alors, quelque part ailleurs, nous nous retrouverons .


 
Dans l'ordre, de gauche à droite:
Henri, Dany, Jacqueline, Françoise et Olivier. 
EpiScènes est une salle très conviviale à BIZANOS-64
ouverte à tous les artistes amateurs ou pros.
Il s'y produit du théâtre, des expositions, de la musique, des débats...
toujours autour d'un verre et d'une assiette de tapas.
Un lieu où on aime venir et revenir...
alors faites le savoir !

vendredi 17 octobre 2014

OCTOGRAPHE aux Journées du Livre d'Orthez

...Oui, OCTOGRAPHE était bien à Orthez pour présenter ses trois romans et nous avons fait la connaissance d'une poétesse installée juste à côté de nous ...une belle rencontre avec cette Samie Louve , pleine de rires et d'échanges tout en sympathie.

Alors, cadeau du jour : ces poèmes de Samie en vidéo.

Autre cadeau, nos superbes portraits d'auteurs réjouis ... !


























Alors, à l'année prochaine pour de futures rencontres et...
notre 4 ème roman ?



vendredi 10 octobre 2014

Les " JOURNEES du LIVRE " d'ORTHEZ

Samedi 11 et dimanche 12 octobre à ORTHEZ,
se tiendront
les "JOURNEES DU LIVRE "
Nous y serons avec OCTOGRAPHE
 et ... toujours en forme !
 
 
Nous présenterons notre dernier roman :
 " AU CREUX DES SOUVENIRS"
mais aussi les précédents que nous nous ferons un plaisir de vous dédicacer,
alors, venez nous voir... Jacqueline, Henri, Olivier et moi-même.

 Une 19e édition, pas moins de 60 auteurs attendus derrière les stands à la Moutète,
8 000 visiteurs comptabilisés l'an passé (sans compter les scolaires...):
 « Nos journées du livre ont acquis une certaine importance,
elles se classent même parmi les plus grosses du Sud-Aquitaine, »
présente fièrement Lucette Dassance, coprésidente d'Orthez Animations, chargée d'orchestrer l'événement littéraire de ce second week-end d'octobre.
 
 

vendredi 26 septembre 2014

Deux dates à retenir

....les samedi 11 et dimanche 12 octobre prochains.
rendez-vous au Salon du Livre d'ORTHEZ
où OCTOGRAPHE sera présent pour vous dédicacer son dernier roman à peine paru:

" AU CREUX DES SOUVENIRS "

En attendant, si on lisait ?

jeudi 11 septembre 2014

le roman " AU CREUX DES SOUVENIRS"... article et extraits... bonne lecture !

le roman " AU CREUX DES SOUVENIRS " est sorti !
Article paru sur  AltPy Lire:
...à propos du 3ème roman écrit par le groupe OCTOGRAPHE:

"AU CREUX DES SOUVENIRS" 
est le dernier roman d'OCTOGRAPHE.
 Ce livre a doublement, si ce n’est triplement sa place dans cette rubrique puisqu’il est écrit par… des Béarnais de souche ou d’adoption je ne sais, il est édité par eux-même. Et enfin et peut-être surtout, "Au creux des souvenirs" est une histoire, un roman qui a Pau pour théâtre !

Le roman :
 Si vous aimez les Halles de Pau ou d’ailleurs et leur environnement, vous allez rêver… Bon, ci-dessous, nous sommes en 1956… mais l’atmosphère, les bruits, les odeurs…, fermez les yeux et vous êtes en 2014 !
 Et si vous avez connu Madame Tonnet mère, je devrais même dire grand-mère, vous allez reconnaître la femme et sa façon de travailler…



Extraits :


"Marie est à nouveau alertée par le drôle de bruit. Il lui semble maintenant venir du salon. Car en cet hiver 56 si rude, Sylve et Marie sont à Pau où ils tiennent un salon de coiffure mixte, à l’angle de la rue Lespy et de la rue Castetnau, un bon emplacement, vraiment. Tout près des Halles et de l’imprimerie Bonnet, ce qui leur assure une clientèle nombreuse et fidèle.
— Merde de merde de putain de merde de saloperie de froid !
 C’est Sylve qui peste de sa voix forte, celle qui le fait ressembler à Raimu …"

 …
"Dans la grande Brasserie des Halles c’est un brouhaha indescriptible. À sept heures du matin tous les employés du marché s’y retrouvent pour un énorme casse-croûte. La plupart ayant commencé leur travail à une heure cette pause va très au-delà d’un simple petit-déjeuner. Les énormes steaks, voisinent avec les omelettes et les garbures, sans compter les plateaux de charcuterie et de fromage. Inutile de préciser que les bouteilles de vin rouge s’accumulent pour faciliter l’ingestion de tout ça et pour donner du cœur à l’ouvrage à ces hommes en pleine force de l’âge.
 Dans la cohue je me fraye un passage entre une mêlée de bouchers aux tabliers rouges de sang et de maraîchers puant le choux. Certains me reconnaissent et me claquent de grands coups de battoirs dans le dos à m’en décrocher les poumons, en gueulant :
— Il va comment notre petit pisseur d’encre ?
— Ça marche. Et vous ?
 Je n’en dis pas plus de peur de me retrouver suspendu à un croc à barbaque.
 J’adore cette ambiance virile mais surtout fraternelle. Celle des hommes qui se lèvent tôt et travaillent dur pour nourrir la population. C’est souvent l’occasion, en laissant traîner l’oreille, d’apprendre une multitude de petites choses qui, si elles sont souvent insignifiantes, peuvent parfois révéler un scoop. Et le matin, à cette heure, j’espère les apprendre avant les autres.
 Mon métier de journaliste échotier, spécialiste des chiens écrasés comme on dit, est formi-dable …"

 …
" Gertrude, la libraire de la place des Halles, aime bien cette fillette qui vient chaque jour après l’école lui rendre visite. Elle furette sur les étagères ou dans les grands tas de nouveaux livres que Gertrude n’a pas encore eu le temps de ranger. Osons le dire, la libraire est très bordélique. Pas vraiment commerçante à la base, ni gestionnaire, ni rien de ce qui fait prospérer un commerce. Les livres qu’elle commande chaque jour en quantités inimaginables s’entassent pêle-mêle jusque sur le sol ! Quand un étudiant veut un ouvrage précis et rare, elle fond aussitôt dans un coin poussiéreux et dégage d’un geste vif le bouquin demandé.
— Tenez, voici votre précis de philologie classique d’après le Triennium philologicum de Salomon Reinach, vraiment un excellent précis qui vous servira pour votre agrégation. Non, je ne m’étais pas trompée, c’est bien chez Hachette. Vous avez de la chance, je l’utilisais à la Sorbonne.
 La petite femme brune de quarante-cinq kilos toute mouillée brandit triomphalement le manuel et le tend à l’étudiant médusé. Ses cheveux noir-corbeau, un peu rares déjà pour ses quarante ans, frisottent sur son pâle crâne en touffes désordonnées …"


L’auteur ?
 Oui, vous avez bien lu, « auteur » est au singulier et pourtant, OCTOGRAPHE, c’est un auteur qui a huit mains !
 Quatre écrivains produisent ensemble (et aussi éventuellement en solo), mais c’est aussi une jeune entreprise d’édition.
 Pour Jacky Bouzigues, Henri Paradieu, Danielle Prat et Olivier Deblache écrire à huit mains, ce n’est pas une gageure, « il suffit parfois d’oser pour réussir ».

A noter que la couverture a été réalisée par une artiste paloise : Françoise HARF.

Pour découvrir Octographe :http://octographe.blogspot.fr/
Pour lui écrire :
 /twitter.com/Octographe
octographe@hotmail.fr
Informations techniques :
 Prix de vente : l5 euros
 Vendu, à ce jour, par : Librairie Tonnet à Pau
ou auprès du groupe et de chacun des auteurs.


Du même auteur, chez le même éditeur :
"JOLIS MOIS DE MAI "-2012
" L'ILLUSTRE BARAQUE "-2013

samedi 16 août 2014

Notre bébé de l'année : "Au creux des souvenirs"





Les quatre amis d'Octographe 
sont heureux de vous annoncer la parution de leur dernier-né : 


Au creux des souvenirs.


Dans sa jolie robe signée Françoise Harf, 
ce troisième opus vous fera frissonner dans le Pau de ce début d'année 1956.





Mais qu'est-ce qui peut bien réunir ... 


Une grand-mère et sa petite-fille,


un gaucho argentin,


un intérieur douillet,


Saint Valentin,



un notaire,



le monde hospitalier,



un détective flegmatique et talentueux,



la guerre d'Espagne, 



et PAU ?



... probablement pas ce que vous pensez !

pour vérifier, un seul moyen, ... lire "Au creux des souvenirs".
( à commander ici ou en librairie)
(ISBN : 979-10-93242-00-2)






... et bien sur, toujours les deux aînés: "Jolis mois de mai" et "L'Illustre Baraque"
(cliquez pour agrandir)







samedi 12 juillet 2014

encore un indice sur notre prochain roman : les Halles de Pau il y a quelques années

Oui, les Halles de Pau vers 1956


 
... et pas loin , un salon de coiffure mixte, à l'angle de deux rues.

 
et peut-être devine-t-on, derrière les vitres, les silhouettes de Sylve et de Marie.
A bientôt donc !

mercredi 25 juin 2014

Cora VAUCAIRE - Trois petites notes de musique... un indice de plus ?

...une superbe chanson OUI, mais surtout un indice de plus sur notre prochain roman déjà à le relecture finale .

" Trois petit's not's de musique qui vous font la nique ... "

lundi 23 juin 2014

Pour prolonger la vie de couple....


Si c'est la solution... alors courage ! le troisième roman d'OCTOGRAPHE est en dernière relecture avant impression .
Il pourra donc compléter votre bibliothèque et rallonger ainsi votre vie de couple.
A bon entendeur salut!
... des indices ? ... ils vont venir, promis.
Déjà un mot : " amnésie " .

mercredi 4 juin 2014

Nouvel INDICE sur notre 3ème roman

... de la part de SYLVE

 
S'il n'y a pas d'absinthe, le pernod 51
c'est tout de même mieux que le Pastis ...
à la rigueur.

jeudi 22 mai 2014

Abbé Pierre - l'appel du 1er février 54

... et l'hiver 1955 fut rude aussi à PAU ...

Serait-ce un indice sur notre prochain roman?

Bien sûr, c'est plus encore, parce qu'il n'est pas certain que les choses aient vraiment changé...

mais en 1955, à Pau, au Hédas ou aux Halles, l'hiver fut rude aussi.

jeudi 8 mai 2014

lundi 14 avril 2014

Lequel ? ...

Auquel des deux premiers romans d'OCTOGRAPHE s'intéresse-t-elle, cette jeune lectrice ? ... dont le nom officiel est " LA LISEUSE ! " ... ça ne s'invente pas.


Elle est  sur la terrasse de la Châtellerie de Schoebeque à Cassel, Pays de Flandre.

vendredi 28 mars 2014

nos lecteurs récents de l'ILLUSTRE BARAQUE

Tous n'avaient pas encore trouvé le temps de lire ce second roman .
La chose est faite pour deux d'entre eux qui ont surtout souri aux aventures des Toustem Youens, croyant en reconnaître certains .
Voyons Josée ...
...plaisanterais-tu?
Tous ces personnages sont totalement inventés !
... du moins comme on le croit quand on écrit.
Mais la fiction ne rattrape-t-elle pas souvent la réalité?
 
Et toi Robert ?
...tu dis avoir surtout été passionné par l'intrigue policière haletante
et que tu n'avais pas vu venir le dénouement.
Tu as aussi aimé retrouver certains lieux que tu connaissais, et surtout la baignade dans les gorges du Tarn...
Il paraît aussi que tu as visité l'église de Pimbo et qu'elle est très belle .
 
Alors, merci à vous tous chers amis lecteurs
et préparez-vous à lire le 3ème roman qui est bien en route !
le sujet? demandez-vous
Ah! il est encore secret.
 

vendredi 7 mars 2014

Au grand complet... OCTOGRAPHE a dédicacé !

Fac de Lettres de PAU ... lectures et débats...
 
 
 
...et dédicaces...
jusqu'à épuisement!
 
Prochaine étape:
la librairie CULTURA
QUARTIER LIBRE, LESCAR.
 
 

vendredi 28 février 2014

L'écriture est-elle révolutionnaire ?






Aujourd'hui, 

Louis Calaferte












"... Écrivain, voilà mon ambition. C'est l'origine du malaise qui me retiendra aujourd'hui, une fois de plus, loin de mes activités habituelles. Ayant rêvé livres, je ne me sens plus le cœur à gambader dans la cage d'un air guilleret avec les autres. Ce matin, alors que j'étirais le bras pour bloquer cette saloperie de réveil, il m'est brusquement venu à l'idée que je pourrais dormir deux heures de plus sans que ma vie en soit brisée, que je pourrais boire mon café au lit, choisir un bon livre, le déguster mot à mot et même prendre quelques notes dans l'éventualité où je serai tenté de commencer prochainement à écrire. Menus travaux que je remets toujours par manque de temps. Les idées perdues sont pourtant difficilement rattrapables. Passons encore pour les idées, à peu de chose près toujours les mêmes, mais les sensations ! Les sensations, hein ! Quoi de plus volatil ? Fumée et moins que fumée. Du vent, comme disait l'Ecclésiaste qui s'y connaissait. Il me faudrait à chaque instant un crayon et un papier, où que je sois, au graissage de motrices, dans le monte-charge, au sous-sol ou dans le poste de vérification. Ai-je une seule chance de convaincre quelqu'un de chez vous de cette évidence pourtant absolue ? Non, bien sûr. Donc, par déduction, il est non moins évident que je dois m'octroyer ça et là, de mon propre chef, des journées de détente si je veux qu'un jour la peinture soit brossée de ce capharnaüm étourdissant que vous broie la cervelle en même temps que les oreilles. Le bruit, les machines et les odeurs n'étant qu'un amalgame de sensations momentanées, ainsi d'ailleurs que la rangée impressionnante des fesses du standard qui, abstraction faite de sensations, redeviendraient ce qu'elles sont – un banal incident de l'anthropogénie. Thème qui mériterait que nous l'approfondissions ensemble, vous et moi, un de ces soirs. Je suis un esprit tellement curieux ! Je n'ai du reste plus une seconde à perdre. Saluez de ma part mes camarades de l'atelier Nord. Tous mes vœux les accompagnent. L'huile lubrifiante est dans la remise à gauche au fond du couloir. La trousse à outils accrochée par sa gaine extensible au huitième clou en partant du haut. Et naturellement, hier au soir, j'ai pendu ma dépouille de trépassé dans mon vestiaire, mais proprement, sur le cintre numéroté que la Direction nous alloue afin que nous en fassions le meilleur usage. Je n'ai gardé sur moi que mes organes reproducteurs. Je ne pense pas que l'on puisse y voir un trait de mauvais esprit de ma part. Auquel cas, vous me préviendriez des dispositions à prendre. Merci de votre sollicitude. Et allez vous faire foutre jusqu'à la moelle, vous, votre usine, vos disciplines consenties, votre pointage, votre chaîne roulante, vos équipes de relève, vos boulons crantés, votre tableau d'absence, vos records de production et vos salaires garantis. Je vous donne même, par anticipation, ma médaille de travailleur si toutefois vous trouvez encore preneur. ..." (Calaferte - Septentrion)